"On remet le pied dans quelque chose de chouette": les supporters du RCT impatients avant la demi-finale face à Bordeaux-Bègles

Les amoureux du RCT sont rouges de bonheur. Ça y est, ils ont fini de manger leur pain noir. En battant Castres samedi dernier pour accéder au dernier carré, David Ribbans et sa bande leur ont offert l’opportunité de (re)vivre une demi-finale de Top 14 - la première depuis 2017, signe du retour au premier plan du club varois.
Ce come-back, les supporters l’espéraient comme des collégiens peuvent attendre les vacances d’été: "On a vécu quelques années de galère, avoue Christopher, fervent supporter. Et quand on sort d’une période compliquée, on savoure encore plus un retour sur le devant de la scène. D’autant qu’aujourd’hui, on a le sentiment que le club se stabilise. C’est de bon augure pour la suite."
"C’est quelque chose qui manquait"Après avoir remporté la Challenge Cup en 2023 et retrouvé la phase finale du championnat l’an dernier, les Rouge et Noir ont en effet franchi un nouveau cap cette saison, en compostant leur ticket pour la demi-finale au Groupama Stadium de Lyon.
"On est fiers de retrouver ce parfum-là, ces matchs où l’on voit tout Toulon converger vers un grand stade. C’est quelque chose qui manquait", poursuit l’adhérent des Fils de Besagne.
Abonnée au club des Z’acrau, Virginie n’a désormais qu’une hâte: rallier la capitale des Gaules, ce samedi. "Il a fallu au club le temps de se reformer, de reconstruire. Est-ce qu’on sera champions? Je l’espère. Mais, dans tous les cas, on fait toujours mieux chaque année. Et une demie, ce n’est pas rien. Il y a vraiment de l’excitation à l’idée de se déplacer."
"Impatients de se remettre dans le bain""On avait été gâtés durant l’époque Boudjellal, reprend un habitué de Mayol. Huit ans sans demie, c’est long. Il a fallu être patient. Mais là, rien qu’en se déplaçant au stade, on remet le pied dans quelque chose de chouette, qui nous rappelle de grands souvenirs."
Des souvenirs, le choc face à Bordeaux-Bègles sera l’occasion d’en créer de nouveaux. Et, pour qu’ils soient beaux, il faudra regarder le champion d’Europe dans les yeux. "C’est du 50-50. Vu ce qu’on a prouvé en phase régulière, on n’a pas de complexes à avoir", juge Patrick Fornet, supporter historique.
Même chose en tribunes, où il s’agira de gueuler encore plus fort que les supporters girondins. "Apparemment, les gens ont eu du mal à trouver des places, souligne Muriel. Même si on n’est pas nombreux, on mettra l’ambiance, il n’y a pas de problème. On est impatients de se remettre dans le bain."
"Et désormais, conclut Christopher, on n’a qu’une seule boussole, c’est d’être dans le train pour le Stade de France une semaine plus tard."
Var-Matin